Digital Art Design & Research

À partir de matériaux de récupération, dans une temporalité courte (4 jours) et avec une économie de moyen, nous avons élaboré une intention plastique collectivement, investis le lieu, construit un abris dans lequel nous avons proposé une performance sonore, visuelle et gestuelle avant l’incident final.

La performance É.K.O a lieu au sein d’un abri qui prend vie progressivement selon un vocabulaire sonore et lumineux interrogeant la précarité de l’habitat et des problématiques de sur(vie) des zones temporaires, autonomes et engagées selon les contextes politiques. L’installation interroge la porosité des espaces partagés, des conditions d’accueil et de vie dans ces structures à bas coût, rapidement montés et démantelés dans un contexte socio-politique sous tension. Le collectif a suivi les enjeux démocratiques d’un projet à plusieurs selon des compétences pluridisciplinaires et sans moyens. Cette œuvre humaine fait écho aux systèmes d’urgence dans la rapidité de son montage (24h), dans la précarité de son infrastructure jusque dans sa fragilité. L’incident survient. L’abri part en fumée, alertant sur sa raison d’être et sur ses moyens de résistance. La fumée, comme moyen de communication à distance et ancestrale, signale l’urgence de considérer ces revendications avant l’explosion.

Performeurs : Sarah Pasquier, Julien Couvert, Morgan Brisoux, Benjamin Gallis, Estelle Lecuyer, Guillaume Moniert, Nathanaële Laurent et Marie-julie Bourgeois.
Avec la participation de : Adrien Lienard, Marion Rouillon, Francesca Varotto, Lucas Auton, Paul Allard, Noée Geindre, Tanguy Peresse, Quentin Clément et Laurène Morenval.

Affiche de la performance

Démantèlement

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